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CHEIKH SARR, SÉLECTIONNEUR DES LIONS

C’est la première fois dans l’histoire du Sénégal que les assurances sont payées pour tout le monde



CHEIKH SARR, SÉLECTIONNEUR DES LIONS
Avant d’embarquer pour Malaga  pour un tournoi, le staff technique et le Comité de normalisation du basket sénégalais (CNBS) ont tenu un point de presse pour faire un bilan à mi-parcours de la préparation des Lions en vue du mondial en Espagne. Le coach en a profité pour faire une petite mise au point. “Des promesses ont été tenues” “Le Comité de Normalisation du Basket sénégalais (CNBS) a fait un travail qui décale un peu avec ce qui se faisait. Ils ont épousé un projet de jeu qui est le mien. En tant qu’entraîneur, ce projet de jeu est basé sur une planification stricte. Cette planification a démarré à partir de mars quand l’équipe du Sénégal a été autorisée à jouer la Coupe du monde. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé la prospection. Le CNBS m’a facilité la tâche en me permettant d’aller aux Etats-Unis pour consulter, regarder, parler aux joueurs, faire en sorte que je puisse avoir les meilleurs en regroupements. J’ai fait de mon mieux pour partir d’une base de 70 joueurs, pour en tirer 22. J’aurais aimé avoir 30 ou 35 joueurs, avoir une plus grande prospection, rester avec les joueurs plus longtemps pour donner la chance à plus de Sénégalais, mais je pense que c’est un problème de moyens qui s’est posé. Quand on planifie, ce qui intéresse le plus, c’est la préparation
mentale des joueurs, parce qu’on n’aimerait pas que les joueurs viennent ici et se posent des questions du genre : ‘est-ce qu’on va revivre les mêmes choses qu’on a vécues l’année dernière ? Ou bien est-ce que les choses ont changé entre autres ?’ Parfois, quand on parle à un joueur, il dit carrément que si les choses restent
à l’état où elles étaient, il préfère ne pas perdre de temps.
Des promesses 
ont été tenues, il faut le reconnaître. C’est la première fois dans l’histoire du Sénégal que les assurances sont payées pour tout le monde. En 2009, seul Boniface Ndong avait bénéficié d’une assurance, donc ce cas est unique et est à saluer. Les joueurs sont extrêmement heureux parce qu’ils peuvent se libérer maintenant et donner le maximum
d’eux-mêmes. “Il n’y a jamais eu de grève” Avec le directeur technique national, nous avons beaucoup travaillé dans la première phase de préparation. C’est une période où il faut non seulement préparer l’équipe physiquement, mais aussi mettre en place une stratégie technico-tactique. Dans ce cas, il faut que les conditions administratives soient réunies, c’est à-dire tout ce qui est lié à la paperasse, les visas, les assurances entre autres pour protéger la carrière de ces jeunes. J’ai entendu des gens dire qu’on était en grève. Ce n’est pas le cas, on n’est pas un syndicat pour aller en grève. Les gens ont jugé bon de changer de méthode de travail parce que les séances d’entraînement, on ne les a pas perdues, mais
c’est le contenu qui a changé. Seulement, les séances qu’on devait faire sur le terrain de basket où on travaillait
les techniques ont été remplacées par un travail intellectuel et physique en alternant l’endurance et la musculation. Je pense qu’on a bien fait de changer de méthode de travail pour éviter les blessures inutiles.
“Pape Sadiaw Diatta, une des meilleures prospections” .
Pour l’expérience de la Coupe du monde, Malèye Ndoye, qui est le capitaine, a participé à une Coupe du monde en 2006, mais aussi Pape Sadiaw Diatta. Je pense que ce sont les deux extrêmes : l’un est un étudiant qui va aller en première année à l’université, l’autre est un professionnel qui a fait des années en équipe nationale et dans le haut niveau. Chacun des deux a joué une Coupe du monde dans sa catégorie. Pape Sadiaw Diatta, le nombre de paniers marqués et son agressivité ont fait de lui l’une des meilleures prospections aux Etats-Unis. Il est jeune, la maturation va venir sur le plan jeu.

Mais je crois qu’on a un 
noyau dur qui est constitué par Malèye Ndoye, Mouhamed Faye, Vieux Ndoye, Mouhamed Diop, Pape Abdou Badji et El Hadj Malick Ndiaye. Depuis que je suis là, ils ont participé à toutes les joutes. Il y en a qui se sont ajoutés au groupe et ils ont gagné leur place en démontrant qu’ils méritaient d’être là. Ce sont Hamady Ndiaye, Ibrahima Thomas, Saer Sène entre autres. Il y en a d’autres qui ont des problèmes de santé comme Ibrahima Mbengue,
avec des problèmes de dents. Ce noyau existe, mais quand même on voudrait ouvrir l’équipe à tout le monde. On a un bon groupe. Le noyau ne veut rien dire, il peut éclater ; personne n’a encore une place complètement acquise.”
 
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Article rédigé par le Mercredi 6 Août 2014



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