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PO Fatou Dieng tout le soleil du Sénégal

Dieng, c'est un brin d'Afrique planté sous les paniers du Perpignan Basket, un brin d'exotisme



PO Fatou Dieng tout le soleil du Sénégal
. Une véritable icône au Sénégal, où l'ex président Abdou Diouf, chantre de la Francophonie, s'est un jour fendu de cette maxime : « On n'arrête pas la mer avec ses bras ». Et Fatou, itou, incontrôlable aux abords de la raquette, lorsque le jeu s'accélère. Elle est la perle d'un collier que Patrick Estéban, souhaite encore enrichir. Dans l'alluvion des souvenirs qui baignent sa carrière, de ce plat pays sablonneux, traversé par le fleuve Sénégal, du centre de formation de Bourges en passant par Valenciennes, l'Espagne, Reims, l'équipe du Sénégal, elle est Fatou, humble et royale à la fois.

 Fatou, c'était comment Reims ?
 
C'était spécial, quand j'ai terminé mon année au centre de formation de Bourges, Reims voulait déjà me recruter. Après j'ai changé d'avis. Revenir à Reims était un passage obligé et je m'y suis beaucoup amélioré avec Philippe Sauret, que je considère comme un très grand coach. Maintenant, je comprends mieux ce qu'il me disait. Il me reprenait sur plein de choses, que je ne comprenais pas. Il m'a donné une meilleure ouverture d'esprit.

Comment analysez-vous votre saison à Reims ?
C'est une bonne saison. Je revenais en France, après quatre ans en Espagne. C'était difficile de revenir dans le championnat français. Ce n'était pas pareil. Il fallait que je m'habitue. J'avais commencé la saison avec eux. Je m'étais arrêtée un moment pour participer au championnat d'Afrique. C'était difficile pour moi et pour le club aussi. Je n'ai pas pu récupérer.

Quel souvenir gardez-vous de cette ville ?

Oh ! Reims ? Il faisait très froid, très gris. Mais c'est une belle ville. Les gens sont sympas et cool. Franchement, j'étais bien là-bas.

 Comment trouvez-vous le Perpignan Basket ?
J'ai été surprise par l'investissement du club pour améliorer notre quotidien dans le basket. Même en dehors, ils font plein de choses pour nous. Quand je suis arrivée, je ne connaissais pratiquement personne. Juste des connaissances, des gens que j'avais côtoyés. Et la vie ici ? Ici ? C'est tranquille-tranquille. D'ailleurs j'ai pris l'habitude de ne plus me presser, d'arriver en retard (Ndlr : c'est vrai). On vit bien ici. Ça me rappelle un peu l'Espagne.

 Ce match face à Reims est particulier pour vous ?
Non, on a déjà joué là-bas (Ndlr : 76-69). C'est vrai que dans mon cas, quand tu voyages, c'est beaucoup plus difficile, de voir où tu étais et qu'il y a des gens que tu as laissés là-bas. Je prends ce match comme un autre.

Mais c'est un concurrent pour le final Four ?
 Oui, il y a un enjeu, mais je ne vais pas rajouter de la pression. Je vais revoir des coéquipières, un coach que j'ai apprécié.

 A quel niveau les craigniez-vous ?
 
Ils ont des joueuses majeures vraiment présentes et il va falloir essayer de les bloquer. Il ne faut les laisser s'exprimer, car elles apportent des points.

Vous perdez face à Nice, où on ne vous a pas personnellement senti à l'aise ?
Ça n'a rien à voir. Je pense que Nice c'était un non-match pour tout le monde. Moi ou pas, c'est l'équipe entière qui n'a pas joué.

Mais vous êtes la meneuse de jeu ?
 C'est vrai. C'est le jeu qui fait qu'on attend beaucoup de moi. Mais le match de Nice c'est un non-match. Il y a d'autres matches où je suis passée à travers, ça s'est peut-être moins vu. Les autres ont mieux joué aussi. Mais c'est vrai que lorsque l'on fait un non-match collectif, on a tendance à dire : celle-là, elle n'a pas été dedans. Quand collectivement on n'est pas bien, on n'arrive à déceler les problèmes individuels.

Le groupe est-il capable d'accéder au Final Four ?

Oui, dans ce championnat, tout le monde est capable de battre tout le monde. On verra bien. Il y a trois points qui nous séparent du quatrième. Trois points c'est énorme et rien du tout en même temps. Je pense qu'il faut que nous ayons confiance en nous-même. Après, ce qui se passera, ce sera juste un plus, un bonus.

Recueilli par Olivier Alvarado source:lindependant.com

Article rédigé par NGOR.D.Dione Guelwaar le Jeudi 10 Février 2011


NGOR.D.Dione Guelwaar

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