Alioune Badara DIAGNE president de la FSBB et du COCAN
« Malgré tous ces couacs, nous avons pu organiser ce championnat. Nous avons relevé au niveau du Cocan, un défi un taille. Jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune réclamation des pays participants. Tous les matchs se sont déroulés dans les conditions normales. » Ces propos viennent d’Alioune Badara Diagne, Président du Comité d’organisation du 20è Can de basket . Un Can de basket que le Sénégal avait demandé à organiser selon M. Diagne. « L’objectif était clair. C’était de remporter le titre et d’avoir la première place pour les Jeux Olympiques de Pékin. Sur le plan sportif, l’objectif n’a pas été atteint ».
Ce 20è Can a été abordé dans un contexte difficile, selon M Diagne. « A une semaine du début de ce championnat, nous n’avions pas de budget. Trois jours avant aussi, il y a eu changement de ministre au département des Sports. A une semaine de la compétition, nous n’avions aucune visibilité sur le budget. C’est à ce moment qu’Issa Mbaye Samb a été nommé à la tête du ministère. Avant même qu’il ne prenne service, il a mis en branle tout un dispositif pour le règlement des questions du Cocan. Le ministère des Sports a supporté l’ensemble des frais relatifs à la restauration, à l’hébergement, au transport et une partie des frais protocolaires ».
Par rapport à un budget de 310 millions prévus pour ces frais, le ministère a payé 268 millions. Les cotisations des pays participants ont donné au Cocan une somme de 50 millions. La vente des billets a généré 18 millions, le sponsoring 28 millions, le merchandising 16 millions.
« Je ne partirais pas »
Après la défaite du Sénégal en finale contre le Mali, certains anciens basketteurs avaient demandé le départ du Président de la fédération de basket. Mais Alioune Badara Diagne refuse de céder. « Les premiers à réagir ont pris uniquement en compte les résultats du Sénégal. Ils étaient avec moi dans un plateau de télévision, 4 jours avant. Ils avaient dit que l’équipe montait en puissance et était très performante. Après une contre performance à l’issue d’une finale, ils ont dit que l’équipe et la gestion du président ont été minables. S’il y a des Sénégalais déçus ou surpris, je suis le premier à l’être. Je ne pouvais pas imaginer après le parcours qu’on a fait, perdre la coupe face Mali. Mais c’est des choses qui arrivent au basket. Je ne juge pas mon travail à partir du résultat d’un seul match. Ce qu’on pouvait me demander, c’est de mettre l’équipe du Sénégal dans de bonnes conditions. Je l’ai fait. Je n’ai entendu aucune récrimination à ce sujet. L’équipe a été mise dans des conditions de performances. Le système des primes a été surévalué, les filles étaient dans de bonnes conditions. On avait une bonne équipe. On a gagné 7 matches et on a perdu le huitième. Ce sont des choses qui arrivent en sport. Si ces gens veulent mettre leurs connaissances ou expertises au service du basket, nous sommes disposés. Je suis coopté. Il suffit que le ministère des Sports le veuille pour que je parte. Quand on arrivait en 2005, le Sénégal n’était sur aucun podium en basket. C’est nous qui avions gagné les deux médailles d’argent, c’est nous qui sommes allés en Coupe du monde. Tous ces résultats, c’est nous. Dans un bilan, il y a forcément du positif et du négatif ».
Ce 20è Can a été abordé dans un contexte difficile, selon M Diagne. « A une semaine du début de ce championnat, nous n’avions pas de budget. Trois jours avant aussi, il y a eu changement de ministre au département des Sports. A une semaine de la compétition, nous n’avions aucune visibilité sur le budget. C’est à ce moment qu’Issa Mbaye Samb a été nommé à la tête du ministère. Avant même qu’il ne prenne service, il a mis en branle tout un dispositif pour le règlement des questions du Cocan. Le ministère des Sports a supporté l’ensemble des frais relatifs à la restauration, à l’hébergement, au transport et une partie des frais protocolaires ».
Par rapport à un budget de 310 millions prévus pour ces frais, le ministère a payé 268 millions. Les cotisations des pays participants ont donné au Cocan une somme de 50 millions. La vente des billets a généré 18 millions, le sponsoring 28 millions, le merchandising 16 millions.
« Je ne partirais pas »
Après la défaite du Sénégal en finale contre le Mali, certains anciens basketteurs avaient demandé le départ du Président de la fédération de basket. Mais Alioune Badara Diagne refuse de céder. « Les premiers à réagir ont pris uniquement en compte les résultats du Sénégal. Ils étaient avec moi dans un plateau de télévision, 4 jours avant. Ils avaient dit que l’équipe montait en puissance et était très performante. Après une contre performance à l’issue d’une finale, ils ont dit que l’équipe et la gestion du président ont été minables. S’il y a des Sénégalais déçus ou surpris, je suis le premier à l’être. Je ne pouvais pas imaginer après le parcours qu’on a fait, perdre la coupe face Mali. Mais c’est des choses qui arrivent au basket. Je ne juge pas mon travail à partir du résultat d’un seul match. Ce qu’on pouvait me demander, c’est de mettre l’équipe du Sénégal dans de bonnes conditions. Je l’ai fait. Je n’ai entendu aucune récrimination à ce sujet. L’équipe a été mise dans des conditions de performances. Le système des primes a été surévalué, les filles étaient dans de bonnes conditions. On avait une bonne équipe. On a gagné 7 matches et on a perdu le huitième. Ce sont des choses qui arrivent en sport. Si ces gens veulent mettre leurs connaissances ou expertises au service du basket, nous sommes disposés. Je suis coopté. Il suffit que le ministère des Sports le veuille pour que je parte. Quand on arrivait en 2005, le Sénégal n’était sur aucun podium en basket. C’est nous qui avions gagné les deux médailles d’argent, c’est nous qui sommes allés en Coupe du monde. Tous ces résultats, c’est nous. Dans un bilan, il y a forcément du positif et du négatif ».