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BASKET APRÈS L’ÉCHEC AU MONDIAL FÉMININ TCHÈQUE : La crise s’installe au sein de la fédération

Le basket-ball sénégalais ne s’est toujours pas remis du cauchemar de la campagne des championnats du monde Tchèque où les « Lionnes » ont terminé bon dernier derrière le Mali. Après la sortie du l’entraîneur national, Moustapha Gaye, mercredi dernier, pour expliquer les raisons de cet échec, les dirigeants, à leur tour, ont jugé utile d’en faire autant. Et la conférence de presse d’hier au siège de Fédération a tourné en déballage. De ce face-à-face avec les journalistes, il ressort que Sénégal a été humilié à cause d’une confusion de rôle et de prérogative, d’où la pagaille et les suites sans fins qu’on vit aujourd’hui.

François MENDY Le Soleil



Rokhaya Pouye Ndiaye
Rokhaya Pouye Ndiaye

D’emblée, la vice-présidente chargée de l’équipe nationale féminine, l’ancienne internationale,

D’emblée, la vice-présidente chargée de l’équipe nationale féminine, l’ancienne internationale, Aya Pouye Ndiaye, a voulu camper le débat en indiquant qu’« il ne s’agit pas de faire de déballages ». Malheureusement pour elle, les choses ont mal tourné. Prenant la parole après Atoumane Gaye, qui était le délégué fédéral, lors du voyage des « Lionnes », l’ancien international masculin, Oumar Dia, « Adidas 2 », intendant de cette campagne, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour cracher ses vérités à qui veut l’entendre. Prenant le contre-pied de Atoumane Gaye, qui tirait un bilan positif de la préparation, « Adidas 2 » martèlera : « nous avons complètement raté notre préparation ». En effet, soutient l’ancien international, « le lieu où nous étions, Temple-Sur-Lot, avait été pris depuis deux mois par les Maliennes. Nous étions obligés de loger dans des dortoirs qui, quand tu touches un robinet, tout le monde se réveille ». Très en colère, l’intendant ajoute, « la préparation a été trop longue et nous jouions, en France, des équipes de Nationale 2 ». A cela il faut ajouter de longs voyages de pas moins de 6 heures de route, entre leur lieu de résidence et Salamanque en Espagne, où les « Lionnes » y étaient pour disputer un tournoi, auquel prenaient part l’Australie, championne du monde, les Etats-Unis, champions olympiques. Après ce périple, « quand nous sommes arrivés en Ukraine, plus précisément à l’aéroport de Prague, nous avons poireauté pendant deux heures, avant de faire 300 kilomètres pour nous rendre à Ostrava (c’est là où est logée la poule du Sénégal) où nous sommes arrivés à 2 heures du matin ». En somme, résume Oumar Dia « Adidas 2 », « le championnat des filles était fini avant le début de la compétition, parce qu’elles étaient épuisées ».


L’affaire Mame Diodio Diouf

Si tout le monde atteste que les championnats du monde ont été un échec cuisant, le cas de Mame Diodio Diouf a installé l’incompréhension dans l’esprit des Sénégalais, qui ne voient pas clair, dans cette histoire. Après avoir subit des revers cinglants devant les Françaises (83 à 45) et les Américaines (108-52), les « Lionnes », pour leur troisième et dernier match de poule devant la Grèce, ne feront pas mieux. Les filles de l’entraîneur Moustapha Gaye s’inclinent par 83 à 68. C’est alors qu’éclate l’histoire de ce qu’est convenu d’appeler « l’affaire Diodio », même si des voix s’élevaient avant pour désapprouver cette mesure. En effet, la meneuse de l’équipe nationale féminine avait été libérée pour aller jouer en club en Suisse. Les arguments, selon les lesquels elle avait été mise à la disposition de son club pour lui permettre de signer son contrat ne tiennent pas debout, selon Oumar Ndiaye « Adidas 2 ». « Elle est déjà dans ce club depuis des années, et on vient nous dire qu’elle y était pour jouer, afin de signer son contrat. Il n’y avait pas de contrat à signer », rejette en bloc celui que le coach, lors de sa sortie, disait qu’il ignorait son rôle d’intendant. Si cette libération cause tant de problèmes, c’est parce qu’on ne voit pas clair dans cette histoire.

A propos de Mame Diodio Diouf, le délégué fédéral, Atoumane Gaye, réplique qu’il n’a été informé du départ de Mame Diodio qu’en France, contrairement à ce qui a été dit par le sélectionneur Moustapha Gaye. « Sinon, j’allais en parler aux fédéraux », répond-il.


Confusion de rôles
Chargée de prendre la relève d’Atoumane Gaye comme délégué fédéral à la fin de la phase de préparation, Aya Pouye Ndiaye, vice-présidente de la Fédération de basket chargée de l’équipe nationale féminine, s’est retrouvée hors de l’hôtel des « Lionnes du basket ». « A mon arrivée à l’hôtel Parking (où étaient logées les joueuses), on m’a dit que ma place n’était pas là, et que je devais loger à l’hôtel Clarion avec les délégués de la Fiba », soutient Mme Ndiaye. Citant l’article 32 des règlements unifiés qui, selon elle, mentionne la composition des délégués qui sont établis à 18 personnes, dont un administratif et 1 arbitre, « le directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop, qui était le seul à être en contact avec le Comité d’organisation », pour reprendre les termes de Atoumane Gaye, a fait la répartition des chambres et a pris celle réservée au délégué fédéral qui devait assurer l’administration.

S’agissant du problème d’intendance, « comment veulent-ils que je joue mon rôle, alors que je logeais à 20 kilomètre de chez eux et que je ne voyais les joueuses que le jour du match à partir des gradins », s’est interrogé Adidas 2. D’où des problèmes d’intendance se sont posés.

Quant à la responsabilité de la Fédération dans ce parcours catastrophique, l’ancienne internationale, Mme Ndiaye refuse de l’assumer en affirmant « qu’il faut voir du côté de la Direction technique nationale ». Car, à l’en croire, sur le plan de « l’organisation et de la participation, l’instance dirigeante n’a joué aucun rôle », concédant simplement que « les rôles n’ont pas été définis au départ ». Dans l’impossibilité de situer les responsabilités de ce fiasco, Atoumane Gaye, par ailleurs président de la commission sportive de la Fédération a désigné le Dtn, Ousseynou Ndiaga Diop, comme étant « le seul qui puisse nous éclairer ». Donc, tout a été décidé en amont, d’après Aya Pouye Ndiaye.


François MENDY


Article rédigé par le Samedi 9 Octobre 2010




1.Posté par LENDARAIN le 09/10/2010 10:59
EH BEN VOILA.
QUEL RESPECT POUR LE PAYS!
DES GENS QUI MÉRITENT MÊME PAS D'ALLER A POUT, SACRE ENCADREMENT.

2.Posté par vieux gaye le 09/10/2010 13:04
IL FAUT ARRÊTER CAR OUMAR DIA VEUX RÉGLER DES PROBLÈMES PERSONNELS ET PRENDRE LA DÉFENSE DE SA FILLE ETRE TRÈS BON JOUEURS NE VEUX PAS DIRE ETRE UN BON ENTRAÎNEUR VOIR LE CAS DE MICHEL PLATINI EN FRANCE ENTRAÎNEUR C EST UN MÉTIER. IL NE FAUT PAS PROFITER DES RELATIONS QUE L'ON ENTRETIEN AVEC LE PRÉSIDENT POUR ESSAYER DE SE POSITIONNER SUR LE PLAN TECHNIQUE
IL DOIT FAIRE SES PREUVES AVEC UN CLUB POUR POUVOIR PRÉTENDRE UNE PLACE EN EQUIPE NATIONALE
LES SÉNÉGALAIS NE SONT PAS DUPE

3.Posté par vieux gaye le 09/10/2010 13:09
IL FAUT ARRÊTER CAR OUMAR DIA VEUX RÉGLER DES PROBLÈMES PERSONNELS ET PRENDRE LA DÉFENSE DE SA FILLE ETRE TRÈS BON JOUEURS NE VEUX PAS DIRE ETRE UN BON ENTRAÎNEUR VOIR LE CAS DE MICHEL PLATINI EN FRANCE ENTRAÎNEUR C EST UN MÉTIER. IL NE FAUT PAS PROFITER DES RELATIONS QUE L'ON ENTRETIEN AVEC LE PRÉSIDENT POUR ESSAYER DE SE POSITIONNER SUR LE PLAN TECHNIQUE
IL DOIT FAIRE SES PREUVES AVEC UN CLUB POUR POUVOIR PRÉTENDRE UNE PLACE EN EQUIPE NATIONALE
LES SÉNÉGALAIS NE SONT PAS DUPE

4.Posté par baller le 09/10/2010 13:24
Merci vieux gaye.
C'est ça le probleme. Ces gens n'ont qu'à poser leur candidature pour coacher l'equipe et être DTN.
Et pour l'organisation de la preparation on dirait que tous ceux qui critiquent n'étaient au courant de rien , mais ils sont partis quand même dans la delegation à l'aveuglette . Vous etes de la fédération, vous etes intendant ou delegue fédéral et vous laissez le DTN tout faire ? Et ca ne vous derange pas d'aller à l'aventure . Mais c'est quoi votre fonction alors ? Garder les passeports et recuperer la feuille de match ?
On ne va jamais sans sortir avec des individus pareils.
Et chacun nous sort son "j'ai été international", "j'ai été pro", "j'ai été ceci à l'AFABA, à la FIBA", "je suis coach, je suis président".
Si vous acceptez un poste d'intendant ou de délégué, faites ce job là et dés le départ, avant de quitter le pays.
Quand je vois que ce Oumar Dia ramene même cette histoire à la non selection de sa fille, c'est vraiment inquiétant quand on pense que ce sont ces gens qui gèrent notre equipe.
Ayez un peu de respect pour votre fille et pour les autres joueuses. Comme les autres joueuses, elle a déjà été selectionnée et parfois pas.


5.Posté par PEN le 10/10/2010 18:58
Les gars le vrai problème c'est pas Oumar DIA ou Tapha GAYE mais plutôt la gestion de notre chère équipe nationale.
Moi je m'en fou qui est coach ou intendant, il faut que les postes et les responsabilités soient plus claires et bien définis.
Coach reste a la place du coach et fait pleinement son boulot
Joueurs restent a leur place et font leurs jobs et respecter les coach, les dirigeants, la patrie.
Intendant reste a sa place et fait son job.
Dirigeants restent a sa place et s'impliquent dans la gestion des joueuses et des compétitions.
Comment Oumar DIA va faire son job si il ne loge avec l'équipe?
Comment le Tapha GAYE va faire son job si l'intendant ou un dirigeants veux assister et donner son avis lors des réunions technique?
Comment les dirigeants vont faire leurs job sont ils ne sont pas au courant de ce qui se passe dans l'équipe?
Comment une joueuse va jouer son role si elle n'est pas concentrée ou pense a sa signature de contrat ou a son club lors d'une compétition?
Moi je dis y'a aucun respect dans cette équipe tout est a l'envers:
soit le coach fait le manager ou agent de joueur, soit l'intendant veux qu'on le consulte lors des réunions technique, soit les joueuses font le role de l'intendant ( Fatou Dieng, Ndeye Marie SY, Aminata NAR) ou pense a leur avenir en club (DIODIO) soit les dirigeants ne font que dormir (Atoumane GAYE).
Un peu plus de respect et travaillons dans l'unité pour que le Sénégal Dem kanam

6.Posté par Addidas 8 le 10/10/2010 22:29
« Quand nous sommes arrivés en Ukraine, plus précisément à l’aéroport de Prague, nous avons poireauté pendant.
Comment voulez-vous que des gens qui ne connaissent même pas dans quel pays se dérouler les championnats du monde de basket peuvent tenir une conférence de presse.des idios comme eux il ne faut jamais leur donner un micro c'est vraiment une honte pour notre basket.. Je ne savais pas que ((PRAGUE SE TROUVER EN UKRAINE))
Bande de nul incompétent. 20 ans en Europe aller va apprendre ta leçon de géographie.


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