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Pressenti pour coacher les Lions du basket - Youssou Cissé : «La Fédération ne m’a pas contacté»

Avec la démission de Abdourahmane Ndiaye «Adidas» et l’arrivée avortée de Aimé Toupane, les Lions du basket sont toujours sans coach. Pressenti sur le banc, Youssou Cissé, que lequotidien a joint depuis la France révèle, tout en confirmant sa candidature, n’avoir pas été contacté par la Fédération sénégalaise de basket



Vous êtes pressenti au poste de coach des Lions du basket. Avez-vous été contacté par la fédération ?
Je ne peux vraiment rien vous dire là-dessus. Je ne connais absolument rien à ce dossier. Jusque-là, je n’ai pas eu de contacts avec les responsables de la Fédération sénégalaise de basket pour coacher l’Equipe nationale masculine. Ado (Sano, le Dtn), à chaque fois qu’il vient en France, on parle souvent par téléphone. Il arrive même des fois où l’on se voit, mais pour parler d’autres choses mais pas de l’Equipe nationale. On parle de tout et de rien. Je l’ai eu récemment, mais on n’a pas parlé de l’Equipe nationale.

Cela change-t-il votre vœu de coacher un jour la sélection nationale masculine du Sénégal ?
J’ai eu à poser une première fois ma candidature pour coacher l’Equipe nationale. C’était du temps de Ousseynou Ndiaga Diop (ancien Dtn). J’avais présenté un dossier par rapport à cela. A l’époque où Abdou (Abdourahmane Ndiaye Adidas, ancien coach des Lions) était en poste, il était question qu’on travaille éventuellement ensemble. Mais il n’y a pas eu de suite. Aujourd’hui, je répète que la fédération n’a pas pris contacts avec moi pour coacher l’Equipe nationale, donc je ne peux pas dire grand-chose sur le sujet.

Etes-vous toujours intéressé par le poste ?
Ah oui, oui (il insiste). J’ai proposé un projet par rapport à cela. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Je suis toujours intéressé pour coacher l’Equipe nationale. Je sais que j’ai les compétences et je suis motivé pour cela.

Et quelles sont les conditions que vous poserez si toutefois vous êtes enfin choisi ?
Ce n’est pas le moment de poser des conditions. Pour le moment, il faut d’abord que la fédération fasse son choix et qu’elle mette en place un projet permettant à l’Equipe nationale d’atteindre les objectifs fixés. J’ai eu des échos comme quoi j’étais pressenti au poste de coach des Lions. Cela fait plaisir. Mais, encore une fois, je n’ai pas eu de contacts avec la fédération. Maintenant, si demain je suis choisi, je pourrai facilement m’étaler sur la question. Mais là, il est difficile de faire des projections.

Qu’est-ce que cela vous fait d’apprendre que vous êtes pressenti ?
Cela fait toujours plaisir. Il faut savoir que cela fait longtemps que j’ai souhaité diriger cette équipe. Maintenant, je sais que ce sera une lourde charge et une grosse responsabilité. Le basket sénégalais a bien envie de revivre. Vous savez, le basket, c’est notre métier. C’est à dire entraîner et diriger des équipes.

Etes-vous libre pour diriger cette équipe ?
Pour diriger cette équipe, il n’y a aucun problème. Il n’y a pas de soucis à se faire par rapport à ma disponibilité. En plus, je suis quelqu’un de très motivé. Les gens le connaissent en moi. Je n’y vois aucun problème.

Avez-vous un club ?
Je viens d’arriver à Nantes. C’est une équipe qui était en National 2 et avec des problèmes liés à la fédération, elle a été reléguée en National 3. Je viens pour redresser la barre. Je suis passé par des clubs Pro. Très honnêtement, les Sénégalais qui travaillent dans le milieu professionnel en France, c’est parce qu’ils sont compétents. C’est la réalité. Les Français ne donnent pas leur club à n’importe qui. Que ce soient «grand» Abdou (Adidas), Toupane (Jean Aimé) ou moi-même, si tout était normal, je crois qu’on serait tous dans de grands clubs actuellement.

Dans le contexte actuel, lié à la démission de Adidas et à l’arrivée avortée de Aimé Toupane, n’avez-vous pas des craintes de ne pas réussir votre mission ?
Non pas du tout ! C’est notre métier, comme je viens de le dire tout à l’heure. Tout ce qu’il faut souhaiter, c’est que l’environnement soit sain afin qu’on puisse travailler facilement. Pour mettre sur pied une équipe, il faut un travail collectif. Chacun a un rôle à jouer. Des responsables de la fédération au public, tout le monde est impliqué. A partir de là, on n’a pas peur de travailler.

Comment analysez-vous la situation du basket sénégalais ?

Le Sénégal est un pays de basket. C’est connu de par le monde. Malgré toutes les difficultés qu’on rencontre souvent, on parvient toujours à avoir de bonnes équipes. Mais cela nécessite une autre organisation. C’est la seule chose qui nous manque. Sinon pour le reste, il suffit juste de rectifier certaines choses pour que la mayonnaise prenne. C’est vrai que cela nécessite aussi des étapes. C’est pour dire qu’on doit changer notre façon de travailler et de mener les projets.

Source:wdiallo,lequotidien



Article rédigé par NGOR.D.Dione Guelwaar le Samedi 30 Avril 2011


NGOR.D.Dione Guelwaar

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