L’ailier des Lions du Sénégal serait plutôt en train de passer un examen ou de faire des recherches sur un sujet de cours en ligne qu’il prend à Séville. C’est bien ça. Des cours au cours de la Coupe du monde où la dernière apparition du Sénégal remonte à 2006. “C'est vraiment dur. A l’instant, je prends six matières en ligne”, explique Ndour, qui prend des cours d’informatique à l'université de l'Ohio, entre autres.
Et il n’est pas surprenant que Maurice Ndour jette un coup d’œil sur son cours de “Leadership féminin” et les réunions des Lions ou les échanges sur les adversaires comme la Grèce, Porto Rico ou l’Argentine. Maurice est une personne aux multiples facettes, qui a beaucoup pesé sur les deux victoires d’affilée obtenues par le Sénégal sur Porto Rico et la Croatie. A 22 ans, il parle cinq langues : l’anglais, le français, le japonais, le wolof et le sérère. “Je préfère l’anglais. Je suis à l’aise quand je m’exprime en anglais. Beaucoup de personnes apprennent l'anglais à l'école et j’en fais partie. Mais mon anglais, je l'ai appris principalement par la musique, la musique reggae. C'est pourquoi je l'aime”, a dit le natif de Sindia qui vit à Mbour quand il retourne au Sénégal.
Maurice Ndour parle en réalité trois dialectes japonais après avoir passé deux ans dans un lycée d’Okayama. Mais, au moment où tout jeune sénégalais rêvant de devenir professionnel de basket lorgne du côté de Seed Academy, lui décide de s’envoler d’Afrique en direction du Japon pour poursuivre son rêve. “Je jouais à un tournoi de gala à Seed et quelqu'un m'y a vu. J'étais assez bon et la personne m'a demandé si je voulais aller au Japon. Et j'ai dit pourquoi pas. C'est une occasion pour moi de sortir du Sénégal et de vivre mon rêve, qui est le basket-ball,” a dit le jeune homme de 22 ans, dont le père était le premier présentateur des actualités télévisées en anglais au Sénégal et la mère une secrétaire qui a travaillé pour le gouvernement. Étudiant en technologie Comme tout jeune de son âge, Maurice Ndour a grandi jouant au football, mais il a pris très vite le virus du basket-ball au collège.
Diplômé au bout de deux ans de lycée au Japon, il est allé à l'université de Monroe, un établissement pré-universitaire dans le nord-ouest de l'État de New York. Il est ensuite transféré à l'université de l'Ohio, où il étudie maintenant la technologie de l'information. “On est dans un monde de technologie. En connaître un bout m'aidera certainement dans l'avenir. C'est quelque chose que je veux faire,” a-t-il dit. À son arrivée aux États-Unis, Ndour a été en réalité déconcerté par ,la manière dont beaucoup de pratiquants de sports ont pris leur chance en jouant au basket tout en obtenant une formation gratuitement. “Je viens de loin. Je ne vais pas venir jusqu’ici et suivre juste le mouvement. J'essaye de ne pas prendre quoi que ce soit pour acquis”, a-t-il révélé au Buffalo News.
Ndour déclare être vraiment heureux de vivre aux États-Unis. En fait, il profite de ses études pour apprendre à connaître le pays, par le biais de son cours sur “l'Histoire du cinéma”. “Je n'ai pas de préférence en matière de film. Ce qui me motive est de juste beaucoup apprendre sur les ÉtatsUnis. Je ne connais pas bien l'histoire des États-Unis. J'essaye donc de me rattraper,” a-t-il expliqué. Il apprend aussi un peu de l'histoire du basketball, surtout après avoir aidé le Sénégal remporter sa première victoire à l'événement vedette de la FIBA depuis 1998, dimanche, ainsi que lors de la seconde le lendemain. “Je ne connaissais rien de ce jeu (en 1998). Mais je peux vous dire quelque chose, nous avons fait de notre mieux”, dit Ndour, qui n’avait que six ans en 1998, quand le Sénégal mettait fin à une attente de 20 ans pour obtenir sa deuxième victoire au Mondial de basket. “Cela prend beaucoup de valeur. Beaucoup de monde ne s'attendait pas à ce que nous gagnions. Ainsi, pour nous, la victoire est énorme”.
Ndour montre ainsi qu’il peut être un bon étudiant en toute circonstance.
Fiba.com
Et il n’est pas surprenant que Maurice Ndour jette un coup d’œil sur son cours de “Leadership féminin” et les réunions des Lions ou les échanges sur les adversaires comme la Grèce, Porto Rico ou l’Argentine. Maurice est une personne aux multiples facettes, qui a beaucoup pesé sur les deux victoires d’affilée obtenues par le Sénégal sur Porto Rico et la Croatie. A 22 ans, il parle cinq langues : l’anglais, le français, le japonais, le wolof et le sérère. “Je préfère l’anglais. Je suis à l’aise quand je m’exprime en anglais. Beaucoup de personnes apprennent l'anglais à l'école et j’en fais partie. Mais mon anglais, je l'ai appris principalement par la musique, la musique reggae. C'est pourquoi je l'aime”, a dit le natif de Sindia qui vit à Mbour quand il retourne au Sénégal.
Maurice Ndour parle en réalité trois dialectes japonais après avoir passé deux ans dans un lycée d’Okayama. Mais, au moment où tout jeune sénégalais rêvant de devenir professionnel de basket lorgne du côté de Seed Academy, lui décide de s’envoler d’Afrique en direction du Japon pour poursuivre son rêve. “Je jouais à un tournoi de gala à Seed et quelqu'un m'y a vu. J'étais assez bon et la personne m'a demandé si je voulais aller au Japon. Et j'ai dit pourquoi pas. C'est une occasion pour moi de sortir du Sénégal et de vivre mon rêve, qui est le basket-ball,” a dit le jeune homme de 22 ans, dont le père était le premier présentateur des actualités télévisées en anglais au Sénégal et la mère une secrétaire qui a travaillé pour le gouvernement. Étudiant en technologie Comme tout jeune de son âge, Maurice Ndour a grandi jouant au football, mais il a pris très vite le virus du basket-ball au collège.
Diplômé au bout de deux ans de lycée au Japon, il est allé à l'université de Monroe, un établissement pré-universitaire dans le nord-ouest de l'État de New York. Il est ensuite transféré à l'université de l'Ohio, où il étudie maintenant la technologie de l'information. “On est dans un monde de technologie. En connaître un bout m'aidera certainement dans l'avenir. C'est quelque chose que je veux faire,” a-t-il dit. À son arrivée aux États-Unis, Ndour a été en réalité déconcerté par ,la manière dont beaucoup de pratiquants de sports ont pris leur chance en jouant au basket tout en obtenant une formation gratuitement. “Je viens de loin. Je ne vais pas venir jusqu’ici et suivre juste le mouvement. J'essaye de ne pas prendre quoi que ce soit pour acquis”, a-t-il révélé au Buffalo News.
Ndour déclare être vraiment heureux de vivre aux États-Unis. En fait, il profite de ses études pour apprendre à connaître le pays, par le biais de son cours sur “l'Histoire du cinéma”. “Je n'ai pas de préférence en matière de film. Ce qui me motive est de juste beaucoup apprendre sur les ÉtatsUnis. Je ne connais pas bien l'histoire des États-Unis. J'essaye donc de me rattraper,” a-t-il expliqué. Il apprend aussi un peu de l'histoire du basketball, surtout après avoir aidé le Sénégal remporter sa première victoire à l'événement vedette de la FIBA depuis 1998, dimanche, ainsi que lors de la seconde le lendemain. “Je ne connaissais rien de ce jeu (en 1998). Mais je peux vous dire quelque chose, nous avons fait de notre mieux”, dit Ndour, qui n’avait que six ans en 1998, quand le Sénégal mettait fin à une attente de 20 ans pour obtenir sa deuxième victoire au Mondial de basket. “Cela prend beaucoup de valeur. Beaucoup de monde ne s'attendait pas à ce que nous gagnions. Ainsi, pour nous, la victoire est énorme”.
Ndour montre ainsi qu’il peut être un bon étudiant en toute circonstance.
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