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NBA: Los Angeles Lakers : peu importe la manière, il faudra la bannière

L’an 2 de LeBron James dans la Californie s'annonce incroyablement excitant. Après le cirque de la saison passée, Anthony Davis s'est envolé pour Los Angeles et formera avec le King un des duos, sur le papier, les plus puissants de l'histoire de la NBA. Après un été riche en mouvements, la franchise californienne fait partie des grandes favorites au titre. Analyse d'une équipe qui devrait encore fait couler beaucoup d'encre cette saison.



La déception autour de la première saison du King aux Lakers a été à la mesure des espoirs portés par les fans d’une franchise sevrée de résultat depuis trop longtemps. Entouré de jeunes à fort potentiel mais aussi de vétérans référencés dans la Ligue, LeBron James avait de quoi être optimiste à l’aube de son aventure Purple and Gold. Mais le destin est parfois capricieux.
Mais des blessures, notamment la plus importante de la carrière de LeBron James en NBA et une rocambolesque affaire de transfert autour d’Anthony Davis ont eu raison des ambitions californiennes. Sans oublier l’invraisemblable démission de Magic Johnson de son poste de GM (manager général) avec les polémiques liées à son management. Une saison noire en Californie.
Quand LeBron James a signé avec les Lakers, une deuxième superstar lui avait été promise. Douze mois et quelques polémiques plus tard, le management a tenu sa promesse puisqu’après le King, c’est le monosourcil le plus célèbre des États-Unis qui débarque à Los Angeles : Anthony Davis. Si vous découvrez la NBA ou que vous la suivez depuis peu, sachez que ce joueur, qui peut joueur au poste 4 et 5, est actuellement et sans contestation possible (on insiste) un des 5 meilleurs joueurs de basket au monde. Il arrive en provenance des Pelicans de la Nouvelle-Orléans où il était encore sous contrat. Alors forcément, pour l’obtenir, les Lakers ont dû donner beaucoup. Vraiment beaucoup. Anthony Davis arrive en Californie en échange de Lonzo Ball, Brandon Ingram, Josh Hart, des tours de draft (le n°4 de cette saison, le pick du premier tour 2021 (protégé top-8), un droit de swap en 2023 et un pick du premier tour en 2024 ou 2025 (au choix)). C’est énorme, même s’il faut partir du principe que les Lakers finiront dans le haut du classement pour les saisons à venir, et donc que leurs tours de draft ne seront pas forcément très intéressants.
Dans les autres arrivées notables, on peut signaler les signatures des pivots Demarcus Cousins (qui s’est fait les croisés dès le camp d’entraînement et qu’on ne devrait pas voir avant un très long moment), Dwight Howard. Un temps en concurrence avec Joakhim Noah, le deuxième cité fait un retour très discret au sein des Lakers après des blessures et un premier passage à L.A. qui avait viré au fiasco. Champion NBA avec les Raptors, Danny Green arrive pour deux ans. Sa présence sur le terrain permettra de créer du spacing autour de LeBron et Davis, ce dont manquaient cruellement les Lakers la saison passée. Enfin, on peut noter les signatures de Troy Daniels, Jared Dudley, Quin Cook et surtout Avery Bradley (profil similaire à celui de Green, en 3 and D).
Trouver un coach, après le licenciement de Luke Walton, a été un autre des grands chantiers de l’été du côté du Staples Center, et c’est finalement Frank Vogel qui aura la lourde responsabilité de diriger l’amarda angelinos. L’ancien entraîneur du Magic et des Pacers retrouvera LeBron James, un joueur qu’il connaît bien après l’avoir longtemps affronté dans les plus hautes sphères de la Conférence Est en 2012, 2013 et 2014 (James jouait alors au Heat de Miami, la franchise floridienne avait éliminé les Pacers en demi-finale de Conférence en 2012, puis en finale lors des deux saisons suivantes).
La pression sur les épaules du technicien de 46 ans sera énorme et rien ne lui sera épargné. D’autant plus que derrière lui, Jason Kidd a été nommé assistant. L’ancien meneur des Nets ou des Mavs est connu pour avoir les dents longues et il se murmure qu’il aurait déjà des vues sur le poste de head coach. Tant que les Lakers gagneront tout ira bien pour Vogel, mais si les résultats s’avèrent décevants, tout pourrait aller très vite.

On dit souvent qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’une bête blessée, alors méfie-toi NBA car le King n’est pas encore mort. Alors qu’il était sur une série de 13 saisons consécutives à disputer les playoffs, avec des finales sur les 8 dernières, LeBron James vient de connaître des vacances comme il n’en avait peut-être jamais connues de sa vie. Après une saison chaotique en tous points (où LeBron a malgré tout tourné à 27,5 points, 8 rebonds et 8 passes décisives de moyenne), la planète NBA veut voir revenir son roi dans une violence que même Tolkien n’aurait pas su compter.

Article rédigé par le Mercredi 23 Octobre 2019