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NBA. L'extraterrestre Antetokounmpo dans une autre galaxie

Outre-Atlantique, pas de pause pendant les fêtes pour la NBA ! Zoom sur deux jeunes talents qui dénotent, le Grec d'origine nigériane Giannis Antetokounmpo et le Slovène Luka Doncic qui brillent avec leurs franchises de Milwaukee et de Dallas.



« C'est comme s'il venait d'une autre planète ! » Walt Frazier, meneur des Knicks champions NBA en 1970 et 1973, a vu naître, joué contre, puis commenté pratiquement toutes les époques de la ligue nord-américaine. Et pourtant, Giannis Antetokounmpo, en visite au Madison Square Garden samedi, lui laisse une impression de jamais-vu. « On a eu des athlètes au physique dominant, des joueurs qui savaient tout faire, d'autres qui avaient cette mentalité de gagnant, mais vous n'avez quasiment jamais quelqu'un qui a tout ça en même temps... Or c'est ce qu'il est en train de devenir. Avec ce corps incroyable en plus ! », déclare plein d'admiration cette légende de la NBA, devenu commentateur, depuis 1998, des matchs de son équipe new-yorkaise. Celle-ci rencontrait les Bucks samedi dernier, au Madison Square Garden. En pélerinage dans « la Mecque du basket », le MVP en titre n'a eu besoin que de 22 minutes pour aligner un triple-double (22 pts, 11 rebonds, 10 passes décisives). Faisant étal de ses 2m11 pour 110 kg - et surtout 2m21 d'envergure -, sa maîtrise technique et son « QI basket », en font le maître à jouer de Milwaukee.
Avec de surcroît un physique hors-norme qui lui permet de passer des tirs à trois points (qu'il commence à maîtriser) au dunk en à peine deux pas, mais aussi d'être un défenseur redoutable. Il fut élu dans le meilleur cinq défensif l'an passé, et pourrait être défenseur de l'année cette saison...
À 25 ans, Antetokounmpo, décrit comme un « étudiant du jeu », notant sur de petits carnets les réponses aux questions qu'il pose aux vétérans, citant volontiers Michael Jordan, notamment pour expliquer son éthique de travail déjà légendaire (en témoigne notamment son développement physique accéléré), avoue aussi plus ou moins directement cet objectif.
Lorsque nous lui avions demandé, à Boston, en tout début de saison, ce qu'il avait appris de la saison passée, au-delà du trophée de MVP, il nous avait répondu après une certaine réflexion : « Ce qui compte au final, c'est gagner. Pas ce que tu réalises individuellement, mais rendre tes coéquipiers meilleurs et faire gagner toute ton équipe... C'est surtout ça que j'ai appris. Parce que c'est ce qui laissera la plus grande marque ».
S'il est pour l'instant le favori pour conserver la distinction individuelle suprême (31,4 points, 12,7 rebonds, 5,5 passes décisives), son équipe est aussi en tête du championnat (25 victoires - 4 défaites), notamment après avoir battu, dans la nuit de jeudi, les Los Angeles Lakers d'un certain LeBron James. Soit le meilleur basketteur de la décennie qui s'achève.
À son sujet, le jeunot de 25 ans récemment disait de son aîné (35 ans dans une semaine) : « Ce qu'il arrive à faire à son âge, c'est incroyable. C'est un alien ». Et dans ce domaine, Giannis Antetokounmpo est bien placé pour le savoir...

Article rédigé par le Mardi 24 Décembre 2019



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