Comme prévu, le seul quart de finale serré mercredi a été celui entre le champion sortant argentin et le vice-champion du monde grec. Alors que les Etats-Unis ont démoli l'Australie (116-85), que l'Espagne a concassé la Croatie (72-59) et que la Lituanie a surclassé la Chine (94-68) dans des duels sans saveur, le choc annoncé a tenu toutes ces promesses.
Si l'Argentine s'en est finalement tirée de justesse (80-78), la Grèce aurait tout aussi bien pu passer. Elle avait même le panier de la demi-finale en main. Mais Vassillis Spanoulis, à trois secondes de la fin, ratait la cible à trois points, comme l'Argentin Nocioni avait manqué le tir primé de la victoire lors de la demi-finale du Mondial-2006 face à l'Espagne.
"Quel combat! Il y aurait dû avoir deux vainqueurs, a déclaré son homologue argentin Sergio Hernandez. C'est extraordinaire, on est toujours vivants!"
La joie dans le camp argentin était à la mesure d'une partie dramatique où aucune équipe n'a jamais pris plus de sept points d'avance sur l'autre et où la mène a changé quinze fois de camp.
Que l'Argentine de Manu Ginobili (24 points) soit le prochain adversaire des Américains a comblé Kobe Bryant qui avait déclaré: "On veut jouer les champions sortants, ce serait un sacré challenge." Et si c'étaient les Grecs? "On serait mort de trouille", avait-il plaisanté.
Fin du rêve chinois
-------------------
Bryant était, il est vrai, d'humeur badine après avoir fini meilleur marqueur (25 points) d'une nouvelle balade de santé face à l'Australie où les Etats-Unis ont rentré 57% de leurs tirs. "On sait qu'on est une bonne équipe avec une profondeur de banc qui fait notre force et la différence physiquement", a-t-il commenté.
La Lituanie, malgré l'absence de trois joueurs majeurs (Macijauskas, Songaila et Ilgauskas), possède elle aussi un effectif à rallonge qui l'a aidé à atteindre pour la cinquième fois d'affilée les demi-finales du tournoi olympique.
Une vraie performance pour un pays de seulement 3,5 millions d'habitants mais capable de sortir, année après année, des joueurs magiques. Comme le vieux grognard Sarunas Jasikevicius, irrésistible mercredi (23 points, 6 passes) pour mettre fin au rêve de médaille chinois. "C'est dommage, a dit Yao Ming, car on aurait pu écrire l'histoire. Mais en face c'était très fort."
La Croatie peut dire la même chose de l'Espagne qui a imposé sa défense de fer, se contenant de marquer 72 points, dont 20 de Pau Gasol. Le pivot des Los Angeles Lakers reste plus que jamais le meilleur atout des Espagnols pour ramener une deuxième médaille olympique après l'argent de Los Angeles en 1984.
"On a pris ce match très au sérieux car ils nous avaient battu la dernière fois", en poules à l'Euro-2007, a-t-il commenté. On a contrôlé leur jeu rapide et bien défendu. C'est encourageant. Mais le plus dur reste à venir."
AFP.
Si l'Argentine s'en est finalement tirée de justesse (80-78), la Grèce aurait tout aussi bien pu passer. Elle avait même le panier de la demi-finale en main. Mais Vassillis Spanoulis, à trois secondes de la fin, ratait la cible à trois points, comme l'Argentin Nocioni avait manqué le tir primé de la victoire lors de la demi-finale du Mondial-2006 face à l'Espagne.
"Quel combat! Il y aurait dû avoir deux vainqueurs, a déclaré son homologue argentin Sergio Hernandez. C'est extraordinaire, on est toujours vivants!"
La joie dans le camp argentin était à la mesure d'une partie dramatique où aucune équipe n'a jamais pris plus de sept points d'avance sur l'autre et où la mène a changé quinze fois de camp.
Que l'Argentine de Manu Ginobili (24 points) soit le prochain adversaire des Américains a comblé Kobe Bryant qui avait déclaré: "On veut jouer les champions sortants, ce serait un sacré challenge." Et si c'étaient les Grecs? "On serait mort de trouille", avait-il plaisanté.
Fin du rêve chinois
-------------------
Bryant était, il est vrai, d'humeur badine après avoir fini meilleur marqueur (25 points) d'une nouvelle balade de santé face à l'Australie où les Etats-Unis ont rentré 57% de leurs tirs. "On sait qu'on est une bonne équipe avec une profondeur de banc qui fait notre force et la différence physiquement", a-t-il commenté.
La Lituanie, malgré l'absence de trois joueurs majeurs (Macijauskas, Songaila et Ilgauskas), possède elle aussi un effectif à rallonge qui l'a aidé à atteindre pour la cinquième fois d'affilée les demi-finales du tournoi olympique.
Une vraie performance pour un pays de seulement 3,5 millions d'habitants mais capable de sortir, année après année, des joueurs magiques. Comme le vieux grognard Sarunas Jasikevicius, irrésistible mercredi (23 points, 6 passes) pour mettre fin au rêve de médaille chinois. "C'est dommage, a dit Yao Ming, car on aurait pu écrire l'histoire. Mais en face c'était très fort."
La Croatie peut dire la même chose de l'Espagne qui a imposé sa défense de fer, se contenant de marquer 72 points, dont 20 de Pau Gasol. Le pivot des Los Angeles Lakers reste plus que jamais le meilleur atout des Espagnols pour ramener une deuxième médaille olympique après l'argent de Los Angeles en 1984.
"On a pris ce match très au sérieux car ils nous avaient battu la dernière fois", en poules à l'Euro-2007, a-t-il commenté. On a contrôlé leur jeu rapide et bien défendu. C'est encourageant. Mais le plus dur reste à venir."
AFP.