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Championnat National :Gorée explose la JA en 10 minutes

Deux matchs au programme aujourd'hui, chez les dames le Duc était opposé à l'US Rail en match de retard comptant pour la 7 éme journée de la poule B du championnat fémin. Pour le deuxiéme match Gorée faisait face à la JA dans un match comptant pour la 12 éme journée de la poule B du Championnat masculin de 1 ére Division.



Championnat National :Gorée explose la JA en 10 minutes
Duc-Rail 59-37
  Le Duc a peiné en premier mi-temps face au railqui lui a posé d'énormes difficultés en attaque et en défense, se payant même le luxe d'aller à la pause en menant au score (30-26).
  Au retour de la pause Duc va mettre en place une zone presse trés fructueuse car les thiessoises ne marqueront aucun panier dans le 3 éme quart temps et subiront dans l'ensemble de la deuxiéme période un cinglant 33-7.

Gorée-JA 85-60
  Gorée a tué le match dés le premier quart temps en en le remportant sur le score de 28-3. Avec une bonne défense composée par le duo Moussa Mbaye et Modou Thiam, Gorée va réussir à contenir les assauts de la vieille Dame pour gagner le match avec 25 pts d'écart 85-60. Seule consolation pour les supporters de la Ja , le dunk " in your face "  de leur meneur Aboubakry sur le pivot goréen Moussa Mbaye.

Article rédigé par le Jeudi 9 Février 2012




1.Posté par orléans45 le 19/02/2012 08:26
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Manifeste de « Devoir de Résistance »
« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko
Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.
Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?
Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.
Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.
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Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.
Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.
Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.
La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.
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1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.
La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.
2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au
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dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.
3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.
Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis
Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey
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Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,
Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger
Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger
Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger
Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger
Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger
Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Lina Husseini, Libraire, Dakar
Mamadou Sarr, Colonel à la retraite
Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Xavier Correa, Juriste, New-York
Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris
Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Pr Ousmane Kane, Columbia University, New-York

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