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Ces écueils qui fragilisent l’ambition de remporter l’Afrobasket 2015

L’équipe nationale masculine de basket, qui veut remporter l’Afrobasket 2015, ne prépare pas cette compétition par la meilleure des manières avec des écueils à toutes les étapes de sa mise en route.Jeudi, il a été fait état du boycott des entraînements par l’équipe qui a demandé le relèvement de ses indemnités pour réussir sa participation à l’Afrobasket qui démarre le 19 août à Tunis.

APS



Un énième écueil puisque dès le début du stage, des problèmes se sont amoncelés en commençant par le paiement des assurances.
La presse a glosé sur les difficultés du sélectionneur national Cheikh Sarr à disposer de tout son monde à cause du non-paiement des assurances nécessaires pour des basketteurs évoluant en NBA (la ligue de basket nord-américaine).
Arrivé un peu plus tôt au Sénégal, Gorgui Sy Dieng, qui a raté la Summer League, est resté longtemps terré dans son hôtel en attendant que le fameux sésame soit mis à sa disposition pour fouler le parquet de Marius Ndiaye.
Comme majeur de l’équipe nationale du Sénégal, Dieng a contribué largement au bon parcours des Lions à la dernière Coupe du monde.
Après, sa star qui évolue dans la plus grande ligue de basket au monde, il y a celle du capitaine Maleye Ndoye qui évolue en Pro A en France.
Heureusement, sur ce cas précis, le retard de paiement n’a pas occasionné son absence des entraînements.
On notera au passage que pour sa mise en place tactique, le staff technique national a pris du retard, parce que n’ayant pas pu disposer à temps de son équipe surtout de ses meilleurs joueurs.
On n’oublie pas que dans la feuille de route de l’entraîneur Cheikh Sarr, il était aussi prévu un tournoi à Paris (France) mais ce camp n’aura pas lieu.
Et en attendant la résolution de cette question des primes et quelques semaines après la fin de la normalisation, on se demande à quoi a servi cette pause qui devait remettre sur les rails le basket national.
La nouvelle Fédération de basket ne devrait-elle bénéficier d’un état de grâce, de la remise à zéro des compteurs pour réussir son entrée ?
Sans aller vite en besogne, on a comme l’impression d’un retour en zone pour une discipline qui, malgré son immense potentiel, peine à remonter sur le toit de l’Afrique depuis 17 ans.
A cause des mêmes écueils — assurances, primes — même si cette fois, il est notable de constater que la mise à disposition d’un hôtel fonctionnel, n’a pas posé de problèmes. Dans un passé récent, les sélections nationales risquaient souvent de se faire expulser des réceptifs hôteliers.

Article rédigé par le Vendredi 31 Juillet 2015



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