l'Australie face au Bresil aux JO d'Athenes 2004
La finale du 15ème championnat du monde féminin de basket (du 12 au 23 septembre 2006 au Brésil) opposera aujourd’hui à 17h Gmt à Sao Paulo, l’Australie à la Russie. Au lieu d’un acte final entre deux anciens vainqueurs le Brésil (1994) et les Etats unis (1953, 1957, 1986, 1990, 1998 et 2002) qui peuplaient les rêves de 186 millions de Brésiliens, c’est une opposition entre des Australiennes qui accèdent pour la première fois à ce niveau de la compétition (3ème en 1998 et 2002) et des Russes qui, sous la tunique de l’ancienne Urss, avaient fait une véritable Opa sur cette épreuve en l’emportant 7 fois d’affilée (1959, 1964, 1967, 1971, 1975, 1979, 1983).
Pour ne rien vous cacher, la formation du pays des kangourous vice-championne olympique en titre, la seule équipe jusqu’ici invaincue, part avec la faveur des suffrages. Les coéquipières du pivot Lauren Jackson (meilleure marqueuse avec une moyenne de 22 points par match et 3ème rebondeuse avec 8,7 prises par rencontre), de l’excellente meneuse Kristi Harrower et l’ailière meneuse intenable Penelope Taylor sont presque parées dans tous les secteurs avec les meilleurs stats aux lancers à 3 points et ne sont pas loin à 2 points (3ème derrière les … Russes et les Américaines).
Les Russes, vice-championnes du monde et d’Europe en titre, qui viennent d’infliger aux Américaines leur première défaite depuis 12 ans toutes compétitions confondues (le dernier revers enregistré par les Etats-unis remonte au championnat du monde disputé en 1994 où les Brésiliennes les avaient vaincus), ont le moral au beau fixe malgré un parcours en dents-de-scie (3 défaites enregistrées).
Les bourreaux des Américaines sont très adroites à l’image d’Anna Stepanova (la meilleure contreuse) et Natalia Vodopyanova près du panier et ont connu une réussite des plus insolentes avant-hier face à l’armada US.
Quant à l’Amérique, elle doit se poser beaucoup de questions après avoir été chahutée lors des trois derniers championnats du monde masculin (3ème en Grèce en 1998, 5ème en 2002 à Indianapolis aux… Etats-unis et 3ème en août au Japon). Le pays de naissance de cette discipline et qui abrite les deux plus grandes ligues de basket du monde la Nba et sa version féminine la Wnba a perdu toute hégémonie sur le basket de la planète.
Les Américaines championnes olympiques en titre (1996, 2000 et 2004) et qui régnaient en maîtresses depuis deux éditions (1998 et 2002) sur cette compétition, ont été dépossédées de leur bien par leurs plus sérieuses concurrentes les Russes (2ème en 1998 et 2002). Et comme les Australiennes étaient aussi sur le podium lors des deux dernières éditions (3ème en 1998 et en 2002), le sceptre mondial tombera dans l’escarcelle d’un grand vaisseau.
Oscillant depuis sa naissance en 1957 entre le Vieux Continent, l’Europe et le Nouveau Monde, l’Amérique avec seulement trois pays couronnés l’Urss (7 fois champion), les Etats-unis (6 fois) et le Brésil (1 fois), le grand vent du changement qui est en train de le faire tanguer pourrait l’amener dès aujourd’hui à Sao Paulo au large de l’Ile Continent. Un sacre des Australiennes qui ont l’équipe la plus complète ne serait pas un déni de justice, juste la récompense d’un parcours doré.
L’Asie avec la Chine (2ème en 1994) et la Corée (en 1979) continuent de faire de grands pas vers les sommets, l’Afrique elle avec le Sénégal (15ème sur 16) et le Nigeria (16ème sur 16) se complaît dans les bonnets d’âne.
Pour ne rien vous cacher, la formation du pays des kangourous vice-championne olympique en titre, la seule équipe jusqu’ici invaincue, part avec la faveur des suffrages. Les coéquipières du pivot Lauren Jackson (meilleure marqueuse avec une moyenne de 22 points par match et 3ème rebondeuse avec 8,7 prises par rencontre), de l’excellente meneuse Kristi Harrower et l’ailière meneuse intenable Penelope Taylor sont presque parées dans tous les secteurs avec les meilleurs stats aux lancers à 3 points et ne sont pas loin à 2 points (3ème derrière les … Russes et les Américaines).
Les Russes, vice-championnes du monde et d’Europe en titre, qui viennent d’infliger aux Américaines leur première défaite depuis 12 ans toutes compétitions confondues (le dernier revers enregistré par les Etats-unis remonte au championnat du monde disputé en 1994 où les Brésiliennes les avaient vaincus), ont le moral au beau fixe malgré un parcours en dents-de-scie (3 défaites enregistrées).
Les bourreaux des Américaines sont très adroites à l’image d’Anna Stepanova (la meilleure contreuse) et Natalia Vodopyanova près du panier et ont connu une réussite des plus insolentes avant-hier face à l’armada US.
Quant à l’Amérique, elle doit se poser beaucoup de questions après avoir été chahutée lors des trois derniers championnats du monde masculin (3ème en Grèce en 1998, 5ème en 2002 à Indianapolis aux… Etats-unis et 3ème en août au Japon). Le pays de naissance de cette discipline et qui abrite les deux plus grandes ligues de basket du monde la Nba et sa version féminine la Wnba a perdu toute hégémonie sur le basket de la planète.
Les Américaines championnes olympiques en titre (1996, 2000 et 2004) et qui régnaient en maîtresses depuis deux éditions (1998 et 2002) sur cette compétition, ont été dépossédées de leur bien par leurs plus sérieuses concurrentes les Russes (2ème en 1998 et 2002). Et comme les Australiennes étaient aussi sur le podium lors des deux dernières éditions (3ème en 1998 et en 2002), le sceptre mondial tombera dans l’escarcelle d’un grand vaisseau.
Oscillant depuis sa naissance en 1957 entre le Vieux Continent, l’Europe et le Nouveau Monde, l’Amérique avec seulement trois pays couronnés l’Urss (7 fois champion), les Etats-unis (6 fois) et le Brésil (1 fois), le grand vent du changement qui est en train de le faire tanguer pourrait l’amener dès aujourd’hui à Sao Paulo au large de l’Ile Continent. Un sacre des Australiennes qui ont l’équipe la plus complète ne serait pas un déni de justice, juste la récompense d’un parcours doré.
L’Asie avec la Chine (2ème en 1994) et la Corée (en 1979) continuent de faire de grands pas vers les sommets, l’Afrique elle avec le Sénégal (15ème sur 16) et le Nigeria (16ème sur 16) se complaît dans les bonnets d’âne.
Championnat du monde: Aya Traoré parmi les meilleures joueuses
