Houston Rockets - Los Angeles Lakers : 99-87
(Les deux équipes sont à égalité 2-2)
Dimanche, Tracy McGrady était oublié de tous depuis longtemps, Yao Ming vivait son premier match en civil sur le banc depuis la blessure au pied gauche qui a mis fin à sa saison, Ron Artest n'a jamais trouvé la mire (8 points à 4/19), Luis Scola n'a pas fait beaucoup mieux (11 points à 4/11) ... et les Rockets ont écrasé les Lakers (99-87). L'écart final ne reflète pas la réalité d'une rencontre que Houston a débuté en passant un 19-4 avec un Aaron Brooks en feu (34 points), et où Los Angeles a eu jusqu'à 29 points de retard (83-54) à la fin du troisième quart-temps.
La clé de ce match est venue d'une défense extraordinaire sur Kobe Bryant, réduit à son plus petit score en play-offs cette saison (15 points à 7/17) et qui n'a pas tiré le moindre lancer franc. Mais pour en arriver là, Ron Artest et Shane Battier (23 points), élus tous les deux dans le deuxième meilleur cinq défensif de la saison, ont joué respectivement 44 et 40 minutes. De leur capacité à récupérer dépendra la suite de la série, désormais à égalité, deux victoires partout. Car malgré cette héroïque et improbable sursaut d'orgueil après les défaites lors des matches n°2 et 3, la suite s'annonce compliquée sans Yao pour les Texans, qui n'ont plus l'avantage du terrain et retourneront en Californie mardi. Sauf à considérer que les Lakers ne sont plus aussi forts qu'ils ont pu sembler l'être au premier tour face à une équipe d'Utah bancale. Le fait qu'Andrew Bynum (0 points en 12 minutes) disparaisse un peu plus jour après jour est d'ailleurs mauvais signe, surtout quand son remplaçant dans le cinq majeur, Lamar Odom (2 points en 25 minutes), ne prend pas le relais.
Boston Celtics - Orlando Magic : 95-94
(Les deux équipes sont à égalité 2-2)
C'est au buzzer que Glen Davis, surnommé «Big baby» en raison de son gabarit imposant et de son visage poupon, a sorti son équipe d'un sacré pétrin. Lorsque Paul Pierce, trop marqué par la défense d'Orlando, lui a transmis la balle, l'intérieur remplaçant de Kevin Garnett n'a pas tremblé pour permettre aux Celtics de revenir à 2-2 et d'envisager la suite de la série plus sereinement, même si les champions en titre ne sont pas au même niveau que l'an dernier. Davis a par ailleurs été l'un des meilleurs joueurs du match avec 21 points et 6 rebonds. Mais c'est Paul Pierce qui a été le meilleur marqueur des siens avec 27 points, le pivot Kendrick Perkins s'étant lui fendu de 13 rebonds, 12 points et 5 contres. Mais si Boston a autant souffert c'est parce que son banc a été inexistant (seulement 2 points inscrits pas les remplaçants).
La rencontre a été serrée quasiment de bout en bout. La mène a par exemple changé de main treize fois en première période. Les Celtics sont enfin parvenus à se détacher dans le troisième quart-temps en prenant neuf points d'avance, mais Orlando est parvenu à recoller grâce à Dwight Howard (23 points, 17 rebonds et 3 contres) et Rashard Lewis (22 pts), Mickaël Piétrus s'offrant, lui, 11 points et 3 rebonds. Le Magic a même cru s'imposer, avant que Davis ne le fasse déchanter.
(Les deux équipes sont à égalité 2-2)
Dimanche, Tracy McGrady était oublié de tous depuis longtemps, Yao Ming vivait son premier match en civil sur le banc depuis la blessure au pied gauche qui a mis fin à sa saison, Ron Artest n'a jamais trouvé la mire (8 points à 4/19), Luis Scola n'a pas fait beaucoup mieux (11 points à 4/11) ... et les Rockets ont écrasé les Lakers (99-87). L'écart final ne reflète pas la réalité d'une rencontre que Houston a débuté en passant un 19-4 avec un Aaron Brooks en feu (34 points), et où Los Angeles a eu jusqu'à 29 points de retard (83-54) à la fin du troisième quart-temps.
La clé de ce match est venue d'une défense extraordinaire sur Kobe Bryant, réduit à son plus petit score en play-offs cette saison (15 points à 7/17) et qui n'a pas tiré le moindre lancer franc. Mais pour en arriver là, Ron Artest et Shane Battier (23 points), élus tous les deux dans le deuxième meilleur cinq défensif de la saison, ont joué respectivement 44 et 40 minutes. De leur capacité à récupérer dépendra la suite de la série, désormais à égalité, deux victoires partout. Car malgré cette héroïque et improbable sursaut d'orgueil après les défaites lors des matches n°2 et 3, la suite s'annonce compliquée sans Yao pour les Texans, qui n'ont plus l'avantage du terrain et retourneront en Californie mardi. Sauf à considérer que les Lakers ne sont plus aussi forts qu'ils ont pu sembler l'être au premier tour face à une équipe d'Utah bancale. Le fait qu'Andrew Bynum (0 points en 12 minutes) disparaisse un peu plus jour après jour est d'ailleurs mauvais signe, surtout quand son remplaçant dans le cinq majeur, Lamar Odom (2 points en 25 minutes), ne prend pas le relais.
Boston Celtics - Orlando Magic : 95-94
(Les deux équipes sont à égalité 2-2)
C'est au buzzer que Glen Davis, surnommé «Big baby» en raison de son gabarit imposant et de son visage poupon, a sorti son équipe d'un sacré pétrin. Lorsque Paul Pierce, trop marqué par la défense d'Orlando, lui a transmis la balle, l'intérieur remplaçant de Kevin Garnett n'a pas tremblé pour permettre aux Celtics de revenir à 2-2 et d'envisager la suite de la série plus sereinement, même si les champions en titre ne sont pas au même niveau que l'an dernier. Davis a par ailleurs été l'un des meilleurs joueurs du match avec 21 points et 6 rebonds. Mais c'est Paul Pierce qui a été le meilleur marqueur des siens avec 27 points, le pivot Kendrick Perkins s'étant lui fendu de 13 rebonds, 12 points et 5 contres. Mais si Boston a autant souffert c'est parce que son banc a été inexistant (seulement 2 points inscrits pas les remplaçants).
La rencontre a été serrée quasiment de bout en bout. La mène a par exemple changé de main treize fois en première période. Les Celtics sont enfin parvenus à se détacher dans le troisième quart-temps en prenant neuf points d'avance, mais Orlando est parvenu à recoller grâce à Dwight Howard (23 points, 17 rebonds et 3 contres) et Rashard Lewis (22 pts), Mickaël Piétrus s'offrant, lui, 11 points et 3 rebonds. Le Magic a même cru s'imposer, avant que Davis ne le fasse déchanter.
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