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(VIDEO)NBA FINALES 2009 -GAME 1 : Les Lakers vitesse grand V

Orlando a tenu un gros quart d'heure lors du match 1, jeudi à L.A., avant de céder devant la maestria de Kobe Bryant (40 points, 8 rebonds, 8 passes), guide parfait pour des Lakers idéalement lancés dans la finale. La victoire (100-75) était acquise avant même la fin du troisième quart-temps et pourrait peser sur le mental d'un Magic qui doit retrouver de l'adresse (29,9%...) pour libérer Dwight Howard, limité à un seul panier.

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(VIDEO)NBA FINALES 2009 -GAME 1 : Les Lakers vitesse grand V

Milieu du deuxième quart-temps, Kobe Bryant accélère

Yeux de braise et machoire serrée, Kobe Bryant avait la hargne vissée au visage comme un masque antique, une authentique allure de possédé. Cette attitude du très expérimenté "KB24", autant qu'un niveau de jeu phénoménal, a littéralement brisé un bien tendre Magic. «Il a pris le match en mains, il a fait ce qu'il a voulu, a apprécié Phil Jackson. Il n'a peut-être pas très bien shooté (16/34) mais son énergie a fait des ravages. Il est connu pour être grand dans les grands matches.» Maintenu à six points (tous inscrits dans les cinq premières minutes) après un peu moins d'un quart-temps et demi, Bryant a inscrit douze points dans les 6'30" précédant la mi-temps. L'écart passait dans le même temps de -1 (32-33) à +10 (53-43) pour les Lakers, le panier au buzzer du deuxième quart en prime sur la tête d'un Mickaël Pietrus pourtant magnifique de dévouement. Auteur d'un homicide en deux temps, le MVP de la saison 2007-2008 dépassait la barre des trente points dès la 33e minute, portant pour la première fois l'écart à +20 (72-52)








Bynum limite Howard d'entrée
La messe était dite et l'écart flottait dans le dernier quart d'heure entre vingt et trente points, le pivot Josh Powell inscrivant le premier panier primé de sa carrière NBA à la sirène... Fin d'un match en forme de message envoyé par les Lakers, fin du cauchemar aussi pour Dwight Howard. Flash-back : à la septième minute du premeir quart-temps, "Superman", qui n'a jamais trouvé la cabine téléphonique pour se changer, pointe à 3 points (dont son seul panier du match) et 2 rebonds. Face à lui, surprise, Andrew Bynum en est déjà à 7 points et 4 rebonds. «Il va falloir commencer quelque part et je pense que ça va par être meilleur dans notre façon de défendre dans la raquette. Nous y avons pris 56 points, c'est trop. Et nous n'avons pas été bons au rebond», a regretté l'entraîneur du Magic Stan Van Gundy. Bynum a aussi livré une défense en un contre un, certes sujette aux fautes (quatre dès la 27e minute), mais tout à fait honorable. Celle-ci a permis d'emblée aux autres Lakers de harceler le secteur extérieur du Magic et de casser ses repères, sachant que Pau Gasol, au relais sur Howard, était systématiquement aidé par des prises à deux très bien exécutées. «Nous avons joué avec beaucoup d'intensité, a ressenti Kobe Bryant. On était toujours en alerte, concentrés, dévoués au travail.»

Un Boulevard pour les Lakers ?
Dans le première période, Hedo Turkoglu marquait bien neuf points, dans la douleur. Ce fut la seule étincelle offensive réussie par un joueur d'Orlando - hormis le bon passage du revenant Jameer Nelson dans le deuxième quart-temps - et la première explication à la bonne tenue d'Orlando dans le premier quart (22-24). Si les Lakers ont donc fait le trou dans la deuxième période, c'est dans la première qu'ils ont posé les jalons de leur victoire, Rashard Lewis n'y inscrivant - exemple fort - aucun panier. Lewis termine à 2/10, Turkoglu à 3/11, Alston à 2/9, Lee à 3/10... «Nous n'avons jamais shooté aussi mal, a noté Dwight Howard. Personne n'était en réussite, ce n'était pas le basket que sait faire le Magic. On a mis 23 shoots à nous tous alors que Kobe en a mis 16 à lui seul...» Dans ce contexte, point d'espace donc pour Howard. Et sans un Howard dominant, point d'espace pour les shooteurs. Pour Orlando, c'est dans la résolution de cette quadrature du cercle et dans une élévation du niveau mental à vitesse grand V que résident les solutions. Mais quand on sait que Phil Jackson n'a jamais perdu une série de play-offs dont il a gagné le premier match (42 au total !), on peut se demander si l'on peut se demander si l'on ne se dirige pas un titre rapidement acquis par les Lakers.




Article rédigé par le Vendredi 5 Juin 2009



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