Chicago et Miami sont à égalité 1-1
Miami a remis les pendules à l'heure. Balayé pour sa première sortie dans l'Illinois (103-82) dans le match 1 de la finale de la Conférence Est, le Heat s'est parfaitement ressaisi pour remporter le match 2 (75-85) et prendre un avantage du terrain qui pourrait avoir une importance capitale un peu plus tard dans cette série. La franchise floridienne a pu compter sur LeBron James pour réaliser cette performance. Dans les cinq dernières minutes, la star du Heat a compilé neuf points pour permettre à sa formation de distancer définitivement Chicago. James, limité à 15 points lors du premier match, a symbolisé la réaction de son équipe, terminant meilleur marqueur de la rencontre avec 29 points.
L'ailier de Miami ne pavoisait pas pour autant. Conscient de la difficulté de la tâche face à la meilleure équipe de la saison régulière, il reste prudent même si son équipe respire un peu mieux après ce succès. "La série vient juste de commencer. On est à 1-1. Repartir d'ici avec la victoire est assez excitant, mais encore une fois la série ne fait que commencer", tempérait l'ancien joueur de Cleveland après la victoire. Plutôt discret en première période, James a haussé le niveau dans le money-time, entamant une série de neuf points à 4 min 27 sec de la sirène par un shoot à trois points qui restera le tournant du match. Avec ce tir primé, Miami a pris les commandes du match (76-73) pour ne plus les lâcher. "On a eu cette victoire dont on avait besoin. Maintenant nous devrons faire très attention à domicile. Cette équipe est comme la notre, elle peut gagner chez elle comme en déplacement", soulignait Dwyane Wade, l'arrière du Heat, auteur de 24 points.
Des Bulls maladroits et sans énergie
"Flash" s'attend évidemment à une réaction des Bulls, totalement méconnaissables lors de ce match 2. Malgré le soutien de son public, l'équipe de Tom Thibodeau a pêché aux deux extrémités du terrain. Offensivement, elle a brillé par sa maladresse avec seulement 34,1% (dont 15% à trois points) de réussite au tir et à peine plus de 60% aux lancers-francs sur l'ensemble de la rencontre. Héros du match 1, Derrick Rose a symbolisé l'attaque poussive de Chicago avec 21 points en 23 tirs, et deux petits points dans l'ultime période. Mais il a aussi été le seul avec Luol Deng (13 points) à passer la barre des 10 points dans ce match, tandis que le banc des Bulls s'est contenté de 20 unités après en voir compilé 33 dans le match 1. En attaque, la faillite de Chicago a été collective.
De façon plus surprenante, les Bulls ont aussi été dominés dans la raquette, un secteur où ils avaient bâti leur large succès du premier match avec 45 prises contre 33 pour le Heat. C'était une toute autre histoire lors de ce match 2. Joakim Noah (9 points, 8 rebonds) et Carlos Boozer (7 points, 8 rebonds) ont subi la loi de Miami, vainqueur cette fois-ci de la bataille des rebonds (45-41). "Ils étaient plus combatifs sur les rebonds. On a manqué d'énergie en attaque et en défense. Le résultat n'est pas bon", résumait Thibodeau, tandis que Derrick Rose déplorait "les paniers faciles du Heat, spécialement sur le jeu de transition. On ne pourra pas s'en tirer en jouant comme ça", a conclu le meneur des Bulls. Le match 3 aura lieu dimanche, en Floride.
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