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Dopage -Dangers : le revers de la médaille

Depuis quelques années, la lutte contre le dopage semble progresser. Mais à l'heure où l'on parle d'athlètes génétiquement modifiés, où ce fléau contamine le sport amateur, les tricheurs peuvent-ils être sérieusement inquiétés ?



Dopage -Dangers : le revers de la médaille

Une conduite dopante, qu'est-ce que c'est ?

DopageOn parle de conduite dopante lorsqu'une personne consomme notamment certains produits, pour affronter un obstacle réel ou ressenti , afin d'améliorer ses performances (compétition sportive, examen, entretien d'embauche, prise de parole en public, situations professionnelles ou sociales difficiles).Dans le monde sportif, cette pratique prend le nom de dopage. Le dopage n'est pas une simple tricherie.
De nombreux facteurs interviennent dans les motivations des usagers et prédisposent à une conduite dopante :

  • Le sexe : en moyenne, les garçons se dopent plus que les filles ;
  • L'âge : le nombre d'usagers augmente au cours de l'adolescence ;
  • Le milieu familial : le comportement des aînés vis-à-vis des substances psychoactives est important ;
  • L'obligation de résultats ;
  • L'isolement social : l'éloignement du domicile, des lieux d'études, de travail ou d'entraînement sportif ;
  • Le système de carrière dans le milieu sportif et la recherche de célébrité ;
  • Le milieu familial : la pression ou le désintérêt de l'entourage vis-à-vis des résultats ;
  • Les amis, les collègues de travail : le besoin de s'intégrer.

En France, si les résultats des contrôles antidopage ne montrent en moyenne que 2 % de prélèvements positifs par an, les conduites dopantes ne concernent pas uniquement les athlètes de haut niveau et/ou les professionnels.
Une étude internationale avance que 3 à 5 % des enfants sportifs et 5 à 15 % des amateurs adultes utiliseraient des produits dopants.



Le sport et les produits dopants



Dans le sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du 8 septembre 1999) :
Les substances interdites


  • Les stimulants ;
  • Les narcotiques ;
  • Les agents anabolisants ;
  • Les diurétiques (produits qui favorisent la sécrétion urinaire) ;
  • Les hormones peptidiques, les hormones de croissance, l'érythropoïétine ou EPO.
Les méthodes interdites
  • Le dopage sanguin ;
  • La manipulation pharmacologique, chimique et physique.
Les substances soumises à certaines restrictions
  • L'alcool ;
  • Les cannabinoïdes (substances apparentées au THC, principe actif du cannabis) ;
  • Les anesthésiques locaux ;
  • Les corticostéroïdes ;
  • Les bêtabloquants.
Effets et dangers des produits dopants à risque de dépendance

Les stimulants





Les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés sont les plus utilisés. Les stimulants sont consommés pour accroître la concentration et l'attention, réduire la sensation de fatigue. Ils augmentent l'agressivité et font perdre du poids.


Ces produits interviennent sur le système cardiovasculaire et neurologique. Leur consommation peut entraîner des troubles psychiatriques.


Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue entraîné par l'usage de ces substances peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement, voire jusqu'à la mort.


Les agents anabolisants
Dopage anabolisantsPour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits (nandrolone, stanozolol, etc.) développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang... Ils permettent d'augmenter la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires.
Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné majeure, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, voire des cancers et des troubles cardiovasculaires pouvant entraîner le décès.Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique.


Les corticostéroïdes
Ces substances antifatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Elles augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales.
La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardiovasculaire pouvant conduire au décès. Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.

Les narcotiques
Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être. Ils entraînent des effets nocifs : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance physique, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.


Procédure de contrôle Anti-Dopage de la FIBA







Ci-joint en exemple  la liste des produits interdits par la Fédération Française de Basketball pour l'année 2010.

Article rédigé par le Mardi 8 Juin 2010



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