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Basket : Séminaire de restitution des textes de la future Fédération

En séminaire de restitution des textes de la future Fédération sénégalaise de basket, le Comité de normalisation et les différents acteurs de la balle orange se sont retrouvés hier à l’Institut africain de management (Iam). Une rencontre au cours de laquelle, les débats ont plus porté sur la cooptation, mais également sur le statut du dirigeant.

Woury Diallo Le Quotidien



Crédit Photo: Le Quotidien
Crédit Photo: Le Quotidien
Le Comité de normalisation du basket sénégalais (Cnbs) et les acteurs du basket dont le Cadre de concertation des clubs ont fait un pas en avant lors du séminaire de restitution des textes de la future Fédération sénégalaise de basket, hier à l’Institut africain de management (Iam). Et cela, deux semaines après la première rencontre tenue dans les mêmes locaux. 
Une rencontre dirigée par le président du Cnbs, Serigne Mboup, et au cours de laquelle ont également pris part la présidente de la Zone 2, Aya Pouye, le ministère des Sports représenté par Cheikh Sarr, mais également un représentant la Fédération sénégalaise de football.
Au bout de six tours d’horloge, la Commission juridique est revenue sur les amendements faits par les différentes commissions. Sous ce registre, sur les cinq points à l’ordre du jour et compris entre les Statuts, les règlements généraux et intérieur, la cooptation, mais surtout le statut du futur dirigeant ont occupé le centre des débats.

La cooptation au cœur des débats
Concernant les statuts, il n’y a pas eu beaucoup d’amendements. Juste quelques propositions portant sur la composition des personnes ressources du ministère des Sports. Sur ce chapitre, certains diront que «c’est une manière voilée d’exclure les dirigeants du basket. C’est discriminatoire et illégitime».
Dans l’article 4 des Statuts, il est mentionné que «les personnes ressources sont celles ayant une expérience et des compétences avérées en basket-ball. Elles sont nommées par le ministre chargé des Sports et participent avec voix délibératives aux travaux du Comité directeur». Pour d’autres, l’Etat, qui met énormément de moyens dans le fonctionnement de la discipline, ne doit disposer plus de cinq places au sein du Comité de direction composé de 27 membres.
Sur la question, le président du Cnbs dira qu’il serait mieux «d’accepter le processus de réduction en quittant le nombre de 9 à 5. C’est vrai que l’Etat ne peut pas donner son argent et rester en retrait. On n’est pas encore professionnels, mais il faut entrevoir d’aller vers le professionnalisme. C’est la meilleure manière d’attirer les autres vers nous. Certains avec les moyens, d’autres avec l’expertise».
Membre de la Commission juridique et ancienne cadre du ministère des Sports, Yamina Thiam demandera «une application des textes dans une communication partagée». Concernant la cooptation, Mme Thiam de préciser que «c’est une demande du mouvement associatif». D’autres n’ont pas manqué de préciser : «Qui paye commande !»
L’autre recommandation forte porte sur le poste de Secrétariat général qui doit être nommé par le ministère des Sports. Comme ce fut le cas par le passé et comme c’est le cas désormais dans beaucoup d’instances fédérales. «On n’est plus dans les associations de quartier. Il faut changer. C’est cela qui rassure l’Etat, qui rassure tout le monde et qui assure la stabilité», dira M. Mboup.
Dans la même lancée, il sera suggéré le recrutement d’un trésorier général pour répondre aux nouvelles normes de gestion financière d’une association.

Règlement intérieur
Concernant ce volet, il a été proposé que lors de l’Assemblée élective que le bureau ad hoc soit composé par un membre «plus âgé, un autre moins âgé et un représentant de l’Etat». Il a été aussi indiqué que le Bureau fédéral sera désormais composé de 6 membres et non plus de 8, en plus de deux personnes ressources. Et cela, suite à la suppression des postes d’adjoint du secrétaire général et du trésorier général. Le Bureau fédéral sera ainsi composé du président, des trois Vice-présidents, du secrétaire général et du trésorier général.
L’article 26 dit que «l’Assemblée générale élit au scrutin secret parmi les membres du Comité de direction, le président du Bureau fédéral. Ce dernier compose son bureau parmi les membres du Comité de direction élus, qui est immédiatement soumis à la validation de l’Assemblée Générale.» A ce sujet, certains ont porté des amendements et ont estimé que les autres membres du bureau doivent être élus au même titre que le président. Pour le président de la Commission juridique, Mafall Fall, «si le président ne peut pas nommer ses collaborateurs, il sera esclave de son équipe».

Statut du dirigeant
Concernant les Règlements généraux, il n’y a pas eu beaucoup d’amendements. Juste quelques propositions ont été admises au niveau de la Commission juridique, dira le président. Par contre, le Statut du dirigeant de la future Fédération a suscité quelques préoccupations. A ce sujet, il a été indiqué que ne peut être reçu comme candidat aux postes des dirigeants, «toute personne privée du droit électoral par suite d’une décision judiciaire, majeure placée sous tutelle ou sous curatelle, ayant été sanctionnée dans l’exercice de ses missions au sein du basket, soit par la fédération, le ministère ou par les instances internationales… »
Au-delà de ces considérations, le dirigeant doit être au moins âgé de 35 ans et surtout présenter un projet de développement du basket. A noter que les dernières observations faites par les différentes commissions sont attendues ce vendredi.

Article rédigé par le Mercredi 15 Avril 2015



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