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ANTOINE MENDY, AILIER DES LIONS «C’EST SEULEMENT AVEC LE TITRE QUE L’ON POURRA MARQUER LE CŒUR DES SENEGALAIS»

Fort déjà d’une participation à l’Afrobasket 2009, Antoine Mendy a l’ambition d’apporter son expérience à l’équipe nationale qui a entamé depuis lundi sa troisième semaine de préparation en direction de l’Afrobasket 2015. Pour ce retour chez les Lions, la finalité reste, pour le nouveau sociétaire d’Orléans (France), de gagner un titre avec le Sénégal. Ce qui, à son avis, sera le seul moyen de «marquer l’histoire et le cœur des Sénégalais ».Entretien.

Omar DIAW Sud Quotidien



Photo Eurosport
Photo Eurosport
Quels sont les sentiments  à votre arrivée dans le groupe ?
 
Je suis content de revenir. C’est vrai que j’étais absent depuis très longtemps L’ambiance, je la connaissais avant. Même si je n’étais pas là, j’ai eu des contacts avec certains joueurs comme Maléye Ndoye, mais aussi le coach. J’ai suivi ce qu’ils ont fait. J’arrive cette année pour compléter un noyau qui existait avant. Je suis aussi venu apporter mon expérience. Que la compétition se déroule bien et que l’on essaie d’arriver au dernier carré
 
Le coach a noté une méforme  à votre arrivée. Est-ce le cas ?
 
J’ai eu une blessure au mois de mai. Ce qui a fait que je me suis arrêté durant deux mois. J’ai effectué ma première séance collective ce lundi. Pour l’instant je ne suis pas encore en forme. Même par rapport au climat, j’ai eu du mal à respirer. Mais dans une semaine tout ira bien.
 
En prenant la nationalité sénégalaise, votre rêve était de gagner la Coupe d’Afrique. Est-ce que vous pensez que cet objectif est réalisable avec ce groupe  et surtout avec les retombées de la Coupe du monde ?
 
Une victoire n’est pas une science exacte. Elle peut être accompagnée de beaucoup de choses. Il y a le facteur chance et la préparation. Généralement, les équipes qui arrivent au bout sont celles qui ont un gros effectif, qui sont portées sur les détails et font la différence. Elles font  aussi les grands joueurs et les vainqueurs.
Moi, j’ai toujours eu la volonté de gagner. Je suis un gagneur. Je sais que dans une carrière de sportif, être bon en saison, c’est bien, mais les gens se souviennent de ce qui marque l’histoire. Ce qui marque l’histoire, c’est seulement si on gagne. C’est le titre  qui marque l’histoire. C’est seulement avec le titre que l’on pourra marquer le cœur des Sénégalais.
On peut faire tout ce que l’on veut, tout le folklore mais personne ne se souviendra de nous si on ne gagne pas
 
Comment s’est déroulée votre saison ?
 
J’ai fait un très bon  début de saison. On est troisième  et on a fait les demi-finales de la Coupe d’Europe. Après, je me suis blessé. Du coup, la fin de saison était un tout petit peu délicate. J’ai ensuite fait le choix de changer de club parce que j’avais besoin de voir autre chose.
Pour l’instant, je me sens bien ici. J’espère que la dynamique que je vais avoir ici va m’aider pour la prochaine saison. Je viens de signer un contrat  avec Orléans.
 
En 2009 vous avez joué la Coupe d’Afrique. Quel souvenir en gardez-vous ?
 
J’en garde un très bon souvenir, parce que c’était ma première Can. Seulement, je ne m’étais pas préparé à l’élimination. Parce que, avec l’effectif que l’on avait, je ne pensais pas que l’on allait s’arrêter aussitôt.
 
Comment appréciez-vous les prochains adversaires du Sénégal à l’Afrobasket
 
Honnêtement, je ne me focalise pas sur les adversaires du Sénégal.  Je ne pense pas que c’est le moment de calculer. Il faut simplement prendre les équipes les unes après les autres.  Pour le moment, on est en train de travailler pour mieux se connaitre. Surtout que pour moi, il y a des joueurs avec qui je n’ai pas encore évolué. J’ai déjà joué avec Thierno, Malèye ou encore Mohamed Faye
 
Quel discours servez-vous  à vos jeunes coéquipiers ?
 
Je ne parle pas beaucoup. Je suis plus dans les actes. J’essaie surtout de montrer le bon exemple sur le terrain.  

Article rédigé par le Dimanche 26 Juillet 2015